vineri, 30 ianuarie 2009

An ex - First Cat: Socks


Socks was adopted by the Clintons in 1991 after he jumped into the arms of Chelsea Clinton while she was leaving the house of her piano teacher in Little Rock, Arkansas. After Bill Clinton became President, Socks moved with the family from the governor's mansion to the White House and became the principal pet of the First Family. He was often taken to schools, hospitals, and nursing homes to take part in goodwill visits.



He eventually lost the position of principal Clinton pet in 1997 when the Clintons acquired Buddy, a Labrador Retriever. Socks found Buddy's intrusion intolerable; according to Hillary Rodham Clinton, Socks "despised Buddy from first sight, instantly and forever." Bill Clinton said "I did better with ... the Palestinians and the Israelis than I've done with Socks and Buddy."



Socks was only the fourth cat to occupy the White House since Franklin D. Roosevelt's presidency.


Sursa: Wikipedia

miercuri, 21 ianuarie 2009

Cugetare:)


“When I play with my cat, who knows whether she is not amusing herself with me more than I with her.” (Michel de Montaigne)


Hallmark no.182

"Periodic weapons maintenance"

Gellu Naum si pisicile gentile

Pentru Nico

"O vreme, in preajma noastra se misca o fiinta misterioasa. Se plimba linistita, indiferenta printre noi. Se facea ca nu ma vede. Intindeam mana spre ea, si Bonnie, ingerul-pisica (asa cum ii spunea domnul Naum), se ascundea sub pat. Era cunoscuta de prieteni si ca Printesa De-Nasulat, pentru ca avea intr-adevar un nas cam lat, alb, pe care parea ca poposise un fluture maro, de blana." (Simona Popescu)



"Nu m-as mira deloc daca, intr-o buna zi, Japonica ar incepe sa rada si mi-ar spune Mai, prostule..." (Gellu Naum)


Sursa: Serban Foarta, Mic tratat de pisicologie

duminică, 18 ianuarie 2009

Mustati in soare

O poveste cu pisici de Colette




"La tragédie commença, un jour que Noire du Voisin - dirait-on pas un nom de noblesse paysanne? - pleurait, sur le mur mitoyen, la perte de ses enfants, noyés le matin. Elle pleurait à la manière terrible de toutes les mères privées de leur fruit, sans arrêt, sur le même ton, respirant à peine entre chaque cri, exhalant une plainte après l'autre plainte pareille. Le tout petit chat Kamaralzaman, en bas, la regardait. Il levait sa figure bleuâtre, ses yeux couleur d'eau savonneuse aveuglés de lumière, et n'osait plus jouer à cause de ce grand cri... Noire du Voisin le vit et descendit comme une folle. Elle le flaira, connut l'odeur étrangère, râla «khhh...» de dégoût, gifla le petit chat, le flaira encore, lui lécha le front, recula d'horreur, revint, lui dit: «Rrrrou...» tendrement -- enfin manifesta de toutes manières son égarement. Le temps lui manqua pour prendre un parti. Pareille à un lambeau de nuée, Moune,aussi bleue qu'un orage, et plus rapide, arrivait... Rappelée à sa douleur et au respect des territoires, Noire du Voisin disparut, et son appel, plus lointain, endeuilla toute cette journée...

Elle revint le lendemain, prudente, calculatrice comme une bête de la jungle. Plus de cris: une hardiesse et une patience muettes. Elle attendit l'instant où, Moune repue, Kamaralzaman évadé chancelait, pattes molles, sur les graviers ronds du jardin. Elle vint avec un ventre lourd de lait, des tétines tendues qui crevaient sa toison noire, des roucoulements assourdis, des invites mystérieuses de nourrice... Et pendant que le petit chat, en tétant, la foulait à temps égaux, je la voyais fermer les yeux et palpiter des narines comme un être humain qui se retient de pleurer.

C'est alors que la vraie mère parut, le poil tout droit sur le dos. Elle ne s'élança pas tout de suite, mais dit quelque chose d'une voix rauque. Noire du Voisin, éveillée en sursaut de son illusion maternelle, debout, ne répondit que par un long grondement bas, en soufflant, par intervalles, d'une gueule empourprée. Une injure impérieuse, déchirante de Moune, l'interrompit, et elle recula d'un pas; mais elle jeta, elle aussi, une parole menaçante. Le petit chat effaré gisait entre elles, hérissé, bleuâtre, pareil à la houppe du chardon. J'admirais qu'il pût y avoir, au lieu du pugilat immédiat, de la mêlée féline où les flocons de poils volent, une explication, une revendication presque intelligible pour moi. Mais soudain, sur une insinuation aiguë de Noire du Voisin, Moune eut un bond, un cri, un «Ah! je ne peux pas supporter cela!» qui la jeta sur sa rivale. Noire rompit, atteignit le tilleul, s'y suspendit et franchit le mur -- et la mère lava son petit, souillé par l'étrangère.

Quelques jours passèrent, pendant lesquels je n'observai rien d'insolite. Moune, inquiète, veillait trop et mangeait mal. Chaude de fièvre, elle avait le nez sec, se couchait sur une console de marbre, et son lait diminuait. Pourtant Kamaralzaman, dodu, roulait sur les tapis, aussi large que long. Un matin que je déjeunais auprès de Moune, et que je la tentais avec du lait sucré et de la mie de croissant, elle tressaillit, coucha les oreilles, sauta à terre et me demanda la porte d'une manière si urgente que je la suivis. Elle ne se trompait pas: l'impudente Noire et Kamaralzaman, l'un tétant l'autre, mêlés, heureux, gisaient sur la première marche, dans l'ombre, au bas de l'escalier où se précipita Moune -- et où je la reçus dans mes bras, molle, privée de sentiment, évanouie comme une femme...

C'est ainsi que Moune, chatte de Perse, perdit son lait, résigna ses droits de mère et de nourrice, et contracta sa mélancolie errante, son indifférence aux intempéries et sa haine des chattes noires. Elle a maudit tout ce qui porte toison ténébreuse, mouche blanche au poitrail, et rien ne paraît plus de sa douleur sur son visage. Seulement, lorsque Kamaralzaman vient jouer trop près d'elle, elle replie ses pattes sous ses mamelles taries, feint le sommeil et ferme les yeux."

Colette, Les deux chattes, La maison de Claudine

luni, 12 ianuarie 2009

Negustorul din Bruxelles

Primavara lui 2008, Bruxelles. In timp ce se plimba, lui Cristi i-a atras atentia un motan negru, probabil fiindca semana, de la distanta, cu Rama.
Isi aminteste ca "tipul era foarte sigur pe el si statea in fata pravaliei ca negustorii brabanti de odinioara, care isi promovau marfa in strada".